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A cœur ouvert

A cœur ouvert,
J'aimerais t'écrire,
Tout ce que je n'ai jamais osé dans mes vers,
Il y a tant à dire.


Te parler de ce que je ressens,
Te dire de vivre le moment présent,
De profiter de chaque instant,
De rêver en grand.


J'aimerais te parler de cette erreur de chromosome,
De la maladie qui naquit dans mon génome,
D'elle et de tous ces doutes qui n'appartiennent qu'à l'homme.


J'aimerais te parler de mon enfance handicapée,
Faite d'étés, d'amour et de gaité,
Mais aussi de ces longs couloirs hospitaliers,
Et ces luttes qu'il a fallu livrer.


Te crier la rage qui jadis m'habitait,
La douleur et les adieux,
Les mots silencieux,
Qu'on enferme en notre âme sous clef.


Ces ombres qui se rapprochaient,
Un jour ont brûlé,
Lorsque de ma plume j'ai noirci,
Les premières pages de mes carnets,
Des mots de lumières, des mots de vie,
Des coups de pieds à la maladie.


L'encre n'a cessé de couler,
Des mots sur les maux,
Comme une thérapie,
Des mots contre le temps et ce qu'il nous prend,
Des mots pour remercier,
Des mots pour aimer.


J'aimerais te livrer,
Toutes ces batailles qu'on a remportées,
Toutes ces larmes qu' on s'est retenus de verser,
Tous ces espoirs que nous avons adaptés,
Tous ces éclats de rire,
Et te distribuer tous nos sourires.


J'aimerais t'expliquer,
Le bonheur des premiers pas,
Egrainer ces moments de joie,
Qui chantent sans cesse en moi.


J'aimerais te dénombrer,
Tous les rêves qu'on a décrochés,
Les étoiles qu'on a fait briller,
Et ceux qu'ils nous restent à soulever.


J' aimerais te parler sans frontières,
Te dire que le handicap n'est pas une barrière,
Que d'amour, je suis millionnaire,
Que l'espoir est mon univers.


J'aimerais te confier mes erreurs et mes doutes,
Te dire que je t'écoute,
Que je crois en l'humanité,
Que mes plaies ont cicatrisé.


J'aimerais hurler un grand merci,
À ma mère, mon père, à la vie,
À tous ceux qui m'ont ouvert leur cœur,
Toutes mes victoires sont les leurs.


J'aimerais annoncer que j'y crois toujours,
Que les rêves se réaliseront un jour,
Que j'ai décidé de croquer la vie,
Que jamais ne gagnera la maladie.


Voilà ce que je ne veux pas taire,
À cœur ouvert,
L'espoir en intraveineuse,
L'amour comme moelle osseuse.


Je veux te dire de vivre,
Quoi qu'il en coûte,
Trouve la force de contourner les obstacles sur ta route,
Bats toi pour tes rêves et pour les tiens,
Vis maintenant, oublie hier et demain,
Danse, crie, ris, agis, pleure et souris,
Déploie tes ailes !


Tu verras, ça ne fait aucun doute,
Comme la vie est belle.


Margaux-G

Poèmes: Bienvenue
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-Eveil-

​

Il courrait jadis jusqu’à en perdre l’âme,
Vers ces mondes rêvés où l’on oublie le temps,
Sur le lac touchant du doigt les poissons d’argent,
Dérangés par les remous joyeux de la rame.

Il voyait la lumière en toute choses,
De l’herbe à l’étoile, écoutant la prose,
Son sourire offert aux démunis,
Dansant avec les papillons de pluie.

Il portait l’innocence de la rosée,
Et la sagesse de la mer immortelle,
Savourant les soirs d’étés au goût de miel,
Et les matins d’hiver d’une blancheur de lait.

Il était moi et j’étais lui,
Le temps passant, son souvenir assoupi,
S’effaçant peu à peu,
Se perdant dans les limbes de l’indifférence,
J’ai dû grandir dans son souvenir silencieux,
Pour nos jeux perdant tout sens.

Trop souvent oublié,
Il n’est qu’assoupit,
A moi de l’invoquer,
Pour achever son répit.

Lorsque mes yeux ouverts sur la beauté du monde,
Domptent mes pensées vagabondes,
Il s’éveille en moi, sortant de mon cœur,
M’offrant son regard pur et sa parole sincère,
Un corps d’adulte glissant vers le bonheur,
Une âme insouciante de retour sur la terre.

Puisse l’enfant que nous étions,
En chacun de nous, sommeillant,
Revenir sur ses pas de temps en temps,
Pour nous ramener à la raison.

Margaux G

Poèmes: Citation

Poésies

Quelques mots sur les maux

Merci la vie

Margaux-G

Ni les pluies diluviennes qui détrempent les os,
Ni les vents violents des mauvais jours,
Ni les flèches déchirantes qui tuent le dieu Amour,
Ni la morsure du temps qui flétrit,
Ni l'ombre silencieuse du corbeau qui plane dans les nuées,
Ni la maladie qui poursuit ma vie,
Ne me feront renoncer.


L'amour des miens panseront le chagrin,
Les nouvelles rencontres figeront la montre,
L'histoire se poursuivra au fil des soleils qui se lèvent et des nuits qui s'enfuient,
La douce pluie porteuse de vie apaisera les engelures,
Et les fleurs de l'espoir perceront la verdure,
Les ténèbres despotiques fuiront la lueur des étoiles,
Mes rêves poursuivront leur cavale,
Là où s'achève la course des maux.


Et je danserais jusqu'à l'éternité,
J'écrirais le songe d'une réalité,
Je te chanterais la vie à jamais.

Pour tous les petits bonheurs qu'elle sait offrir,
Et à travers chaque sourire,
Derrière chaque soupirs,
J'emploierais chaque souffle pour te dire,


Merci, la vie
Merci.

Quelques vers à t'adresser

Margaux-G

Mes mots emprisonnés,
Dans leur carcan de papier,
S'envolent vers toi ce soir,
Messagers d'espoir.


Quelques vers à t'adresser,
Que pourrai-je y conter ?
Je pourrai tisser mes vers d'étés,
Pour recoudre patiemment tes plaies.


Je pourrai puiser mon encre dans la source immortelle,
De nos rêves murmurés,
Pour tracer le contours de tes ailes,
Le temps d'une envolée.


Je pourrai te décrire la lumière de nos étoiles,
Qui n'ont de cesse de briller sur la sombre toile,
Je pourrai ressortir nos photos usées,
Et y agrafer l'écho de nos rires, par le vent, éparpillés.


Je pourrai te parler de vie et d'amour,
Jusqu'à ce que mon souffle ne s'épuise,
Je pourrai t'emmener voir le monde, et même en faire le tour,
Pour décider où poser nos valises.


Je pourrai prendre mes pastels,
Et te dessiner le plus beau des arcs-en-ciel,
Pour que jamais tu n'oublies,
Ce qui vient après la pluie.


Et si le monde te paraît gris,
Je tâcherai le ciel,
Avec ma boite d'aquarelle,
Pour te repeindre la vie.


Je pourrai bâtir un abri,
Avec la flamme de nos souvenirs,
Nous y attendrons blottis,
Que l'orage veuille bien partir.


Je pourrai te jouer la douce mélodie,
Des jours heureux que jamais l'on n'oublie,
Tu les laisserais te guider dans la danse,
Jusqu'à ce que tout cela retrouve un sens.


Je pourrai te dire encore tant de choses,
Aligner des vers sans fin,
Et te destiner ma prose,
Mais tous ces mots flamboyants au creux de ma main,
N'expriment qu'un fragment de ma pensée,
Alors pour ce soir, je me tairai.


Je me contenterai de ranger crayons et papiers,
Il serait fou de croire que l'on peu guérir tous les maux,
Avec quelques phrases emplies de mots.


La seule chose que je puisse te livrer,
Une vérité éternelle et inchangée,
Aussi assurément que le soleil se lèvera demain pour t'éclairer,
Je serai toujours à tes côtés.

Cicatrices

Margaux-G

Elles courent sur mes pieds,
Escaladant mes jambes aux muscles atrophiés,
Se disputant sans pitié,
La surface de ma peau balafrée.

​

En les regardant longuement,
Chacune d'elles me ramène immanquablement,
Aux sacrifices qu'il a fallu accepter,
Aux angoisses qu'il a fallu surmonter,
A la douleur qu'il a fallu endurer.


Alors je souris pour ne pas oublier,
Que grâce à elles, je peux marcher.


Elles fleurissent à la base de mon cou,
Et se laissent glisser dans mon dos,
Je sens encore ma colère passée,
Le long de la chair boursouflée,
Là où jadis se trouvait la crête de mes os,
Je revois la souffrance,
Et la perte temporaire des sens,
Elles me rappellent dans quel chaos ma vie a basculé,
Le jour où mon nerf a abdiqué.


Alors je souris pour ne pas oublier,
Que grâce à elles, je peux respirer.

J'en porte bien des autres en mon âme,
Plus discrètes, plus profondes,
Celles où s'insinuent parfois les ombres,
Et où coule le sel des larmes.


Je les ai patiemment recousues,
Avec mon fil de lumière,
Mes démons vaincus,
J'ai appris à en être fière,
Un pansement de mots pour couvrir la plaie,
Beaucoup de temps et d'amour pour cicatriser.


Et sans plus chercher à les dissimuler,
Cicatrices, reflets de mes combats gagnés,
Je continue d'avancer.

Inspire

Margaux-G

Inspire,
Cet air qui empli tes poumons te rends vivant,


Inspire,
Il y a beaucoup à faire et si peu de temps.


Inspire,
Ce parfum chargé de promesses,


Inspire,
Regarde donc, la pluie cesse.


Inspire,
Même si chaque souffle est une souffrance,


Inspire,
Même si ça fait longtemps que tu ne crois plus en la chance.


Inspire,
Ne te laisses pas gagner par la peur,


Inspire,
Il est temps de saisir ton bonheur.


Inspire,
Et bat toi pour tes vieux rêves,


Inspire,
Puisque après chaque chute tu te relèves.


Inspire,
Et reconstruit ce qui s'est effondré,


Inspire,
Et continue d'avancer.


Inspire,
Et aime jusqu'à faire exploser ton cœur,


Inspire,
Trouve le courage de réparer tes erreurs.


Inspire,
Brilles pour les tiens et reçois leur lumière,


Inspire,
Ne laisse pas le désespoir t'emprisonner dans ses serres.


Inspire,
Continue d'écrire ton histoire,


Inspire,
Repousse la visite des ombres chaque soirs.


Inspire,
Et dis moi que tu y crois encore.


Inspire,
Prouve que tu vis encore.

Poèmes: Articles
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Jour de pluie

Margaux Gambier

Jour de pluie,
Perles de vie,

Marchand des senteurs du printemps,
Distillant les saveurs d'antan,
Touchant du palais,
Ce fumet sucré,
De nos jeux d'enfant.

Jour de pluie,
Ciel qui sourit,

Promesse d'un bel été,
Pour évincer les engelures d'hier,
Et les rigueurs de l'hiver,
Réchauffant nos cœurs oubliés,
D'adultes lassés.

Jour de pluie,
Nature assoupie,

Dansons sous l'averse naissante,
Jusqu'à figer la course tu temps,
Égarés au milieu des fleurs au parfums enivrants,
Sur nos épaules ruisselantes,
S'est posé, fragile et hésitant,
L'oiseau du bonheur.

Ne craint pas les jours de pluie,
Laisse son chant te guider,
La vie se gorge de l'ondée,
Entamant une danse infinie.

Poèmes: À propos
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Le vent se lève

Margaux Gambier

J’ai connu des bourrasques qui m’ont laissée meurtrie,
Causant des cicatrices où s’insinuent les gouttes de pluie.
J’ai côtoyé des vents meilleurs,
Qui me murmuraient les notes du bonheur,
Poussant plus loin le voilier de mes envies,
Avant que tout ne soit englouti.
Vent d’ivresse,
Dispersant les mots qui blessent,
Vent de douceur,
Transportant les cœurs,
Vent d’espoir,
Évince la solitude du soir.
Les bises chaudes qui relèvent les âmes despotiques,
Les alizés qui chantent des airs fantastiques,
Les ghiblis du rêve qui enchantent,
Les mistrals des jours d’antan au goût de menthe,
Les autans éparpillant les rires perdus,
Les siroccos des illusions déçues.
Ne crains jamais le vent qui se lève,
Tu ne sais pas ce qu’il pourrait t’apporter,
Les larmes au sel amer ou les sourires légers,
Imprévisible et impétueux comme la vie peut l’être,
Humain fragile devant l’immensité,
Tiens-toi prêt, le vent de lève...

Poèmes: À propos
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Si tu dois...

Margaux Gambier

Si tu dois te perdre sur les sentiers,

Perds-toi où tu ne serais jamais allé,

Egare ton savoir dans ces inconnues contrées

Et apprends de ce quelles ont à te souffler.


Si tu dois sombrer dans la folie,

Que ce soit la folie d’aimer dans un monde sans tendresse,

D’avoir des idées à exposer devant l’étroitesse,

Des esprits de raison, assoupis.


Si tu dois abandonner,

Abandonne les préjugés qui maquillent,

Les fausses amitiés qui vacillent,

Et les excuses de ne pas essayer.


Si tu dois t’enfuir,

Fuis les discours qui se proposent de penser pour toi,

Des rois d’un royaume qui ne te reconnait pas,

Et dont les préceptes, ennemis de la sagesse, cherchent à te nuire.


Si tu dois juger,

Improvise-toi juge de tes choix,

Instruis tes regrets,

En interrogeant tes devoirs et tes droits.


Si tu dois être faible,

Apprends l’écoute et l’humilité de cette faiblesse,

Qu’elle évince l’orgueil de ceux qui paraissent,

Que cela devienne l’objet de ta force et de ta noblesse.


Si tu dois haïr,

Hais la cruauté et l’horreur, la douleur qu’on laisse dire,

Hais ce qui t’empêche de rire,

Hais le fait de haïr.


Si tu dois choquer,

Que ce soit par ta singularité,

Arborant la couleur dans un monde monochrome,

Passeurs de rêves qui brisent les chaines de l’Homme.


Et plus que tout ce qui a été dit précédemment,

Puisque qu’on doit un jour s’en aller,

Tu dois vivre chaque instant, intensément.

Ne te contente pas d’exister,

C’est loin d’être suffisant.

Poèmes: Derniers articles

Et si demain

Margaux Gambier

Et si demain était différent ?

Et si demain, on retrouvait l'insouciance d'antan ?


Et si on partait aux aurores,

Réchauffer nos corps sous les timides rayons,

Et si on comblait le sillon de nos larmes,

Qu'on employait l'amour comme une arme ?


Et si on lavait nos regrets dans la rivière,

Si on s'échappait de ces carcans qui nous serrent,

Si on partait découvrir le monde avec le cœur,

Qu'on portait sur nos épaules l'étendard de nos valeurs ?


On pourrait écouter le chant du monde,

Et fredonner nos humeurs vagabondes,

On sèmerait des graines d'espoir sur les terres stériles,

On façonnerait des chimères de nos mains malhabiles.

​

On se perdrait dans les impasses,

Où les préjugés trépassent,

On accepterait nos peurs et nos cicatrices,

On serait entier, sans maquillage, sans artifice,

On pourrait s'affranchir de l'échéance,

Et pour chaque nouvelle route, tenter sa chance.

​

On pourrait contempler l'infini,

Dénombrer nos envies sous la voûte étoilée,

Bercer nos âmes apaisées,

De l'illusion d'une magie.

​

On suivrait la route de nos rêves jusqu'à la mer,

Où un gréement de certitude fera voile,

Jusqu'aux confins de l'univers,

De nos complexes, brûler la toile,

Et, de là, contempler le jour nouveau...

Et si tout cela était faux ?

Si demain était semblable en tout point ?

Qu'importe ! Aujourd'hui est au creux de nos mains,

Et même si le monde engourdi dort encore,

Je pars aux aurores...

Poèmes: Citation

Laissez moi écrire encore

Margaux Gambier

Laissez moi écrire encore,

Rien qu'un mot.


Un mot pour les larmes dérobées,

Et un autre pour les sourires volés,

Pour les masques qui tombent,

Lorsque la douleur succombe.


Pour les danses enflammées des soirs d'été,

Les notes qui résonnent entre les hommes,

La musique du cœur qui se joue du bonheur,

Le rêve qui abdique, le passé fantomatique,

Et les spleens despotiques.


L'imagination qui vibre,

Le désir ivre,

D'une envie infinie,

Où l'amour s'épanouit.


Laissez moi écrire les regrets et les soupirs,

Les cris et les rires,

Les trahisons et les vengeances,

La force des émotions et la magie des sens.


Un mot pour les naufragés,

Sur le radeau malmené,

Pour la houle qui menace,

Et la perfidie du temps qui passe.


Un mot pour les mains qui se tendent,

Et les espoirs qui se vendent,

Les montagnes qui se soulèvent,

Et la force des rêves.


Un mot pour les fous et les sages,

Pour les conteurs de tout âges,

Pour les passeurs de bonté,

Et les créateurs passionnés.


Un mot pour toi, un mot pour moi,

Pour cet inconnu que je ne connais pas.

Pour les évidences et les souffrances,

Pour la beauté et le dégoût, l'éphémère de l'instant,

Et la flamme de nos souvenirs d'antan.


Les murmures de la mémoire,

La solitude du soir.

Les trains qui passent et que rien ne retient,

Les amitiés que l'on étreint.


Je veux écrire jusqu'à l'épuisement,

Suivre mes vers errants, emportée sur le chemin de ma prose,

Cueillir chaque ortie et chaque rose.


Je veux douter et croire,

Je veux goûter l'échec et la victoire.

Je veux l'entêtement et la tolérance,

La persévérance et l'abattement.


Laissez moi écrire encore un mot,

Rien qu'un mot,

Et s'il s'envole dans l'oubli,

Laissez moi recommencer sans répit,

Rien ne sera changé, ni choix ni regrets,

Puisqu'il faut bien tout essayer.


Laissez moi encore écrire,

Rien qu'un mot,

Le vil comme le beau,

Le temps d'un rire ou d'un soupir,

Je veux tout vivre...

Poèmes: Citation

Le grand arbre

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Acte I

Margaux-G

C'était une belle matinée,
Comme l'on en voit qu'au début de l'été,
Le soleil distribuait de doux rayons,
Réchauffant le maigre plumage de quelques oisillons,
Attendant sur la branche, impatients,
De prendre leur envol dans le firmament.


Le Grand Arbre étirait paresseusement ses branches,
Arborant les vertes feuilles gorgées de vie,
Au bout desquelles venaient encore perler ,
Quelques gouttes délicates de rosée.


De joyeux cris résonnèrent alors,
Survint un petit d'homme semblant courser l'aurore,
Se livrant à ces jeux innocents,
Que seul savent imaginer les enfants.


Le jeune humain tomba soudain,
Trébuchant sur le sinueux chemin, 
Ses rires se muèrent en sanglots,
Seul le silence lui fit écho.


Le Grand Arbre compatissant,
Étendit son feuillage vers le petit être sanglotant,
L'aidant à se relever doucement.


(L'arbre)
"Essuie tes larmes, petit d'homme,
Étouffe ce chagrin qui t'assomme,
Tes chutes futures seront nombreuses,
Chacune d'elle est précieuse,
Elles te souffleront ce qui importe vraiment,
T'apportant la clef de chaque instant. 


On ne peut se relever sans avoir déjà trébuché,
On ne peut aimer sans avoir haït,
On ne peut sourire sans avoir pleuré,
On ne peut croire sans avoir eu le cœur meurtri.


Lorsque auront passé les années,
Que leur poids t'accablera,
Lorsque tu pensera avoir tout expérimenté,
Lorsque tu n'auras plus la force de lutter,
Ce jour là, reviens donc vers moi;


Conte-moi tes aventures tandis que tombera la nuit,
Ce que tu as vécu, ce que tu as subi,
Les chutes dont tu as dû te relever,
A cette question que tu n'oseras poser,
Cette réponse que ton cœur ne saura te livrer
Tu entendras le grondement de ma sève te la murmurer. 


Vas, à présent, vas et vis,
Fais de chaque seconde une éternité,
Effaces en ton cœur les regrets,
Et n'oublie jamais qu'avant de s'envoler, 
Les oiseaux doivent apprendre à tomber..."

​

                                     A suivre

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Acte II

Margaux-G

Cela faisait des décennies
Que le petit d'homme était parti
Qu'est-ce donc pour un arbre quelques années
Lui qui a vu tant de vies passer,
Témoins silencieux de l'humanité.
Il attendait patiemment 
Conversant avec le vent
De son feuillage ondulant,
Il le savait, 
Le petit d'homme reviendrait.


L'attente prit fin un soir,
Le grand arbre l'aperçut dans le noir
Nimbé dans son manteau d'obscurité 
Il sourit sous son écorce ridée
Observant l'homme fatigué 
Avançant lentement, le dos courbé
Ployant sous le poids d'un lourd passé

Le vieil homme, muscles endoloris
Salua le Grand arbre comme on retrouve un vieil ami
Honorant cette promesse antique
Qui l'avait lié à l'aube de sa vie.


(Le vieil homme)

Tu vois mon ami, je suis revenu,
Disposé à te faire part de mon vécu.
Empli de douces illusions j'ai dû grandir,
Mes rêves d'enfants dans mon cœur enfermés,
Évoluant dans un monde que je croyais enchanté,
Un monde à qui je n'ai eu de cesse de sourire.

A l'heure où l'imagination se tarit,
Où les possibilités se muent en impasses
Menaçant ces rêves qui ont porté ma jeune vie
Le monde m'a demandé d'y renoncer
D'autres ont abandonné, 
J'ai choisi de lutter.


J'ai été aimé, détesté, adulé, rejeté, surpris, banni...
J'ai pleuré autant que j'ai ri. 
Certains jours m'ont laissé meurtri
J'ai cherché en vain un sens,
Remplissant ma vie pour conjurer l'absence.

J'ai souffert, terrassé, le front à terre, 
En implorant le sort d'abréger ma douleur
Par peur, j'ai parfois trahi mon cÅ“ur, 
Je suis resté lorsque tout le monde a fui 
L'amour a déchiré mon âme en lambeau,
Transformant mon univers en quelque chose de plus beau,
Mes choix m'ont tranché l'esprit comme des lames de couteau
Et dans ce brouillard de doutes et d'incertitudes,
J'ai parfois saisi le bonheur
Libérant mon esprit de la servitude
L'amour et l'amitié m'ont donné plus que je n'espérais
J’ai évincé au mieux les regrets
Récoltant ma part d'échecs et de succès.


Maintenant que l'âge me fait trembler à chaque pas,
Je reviens vers toi
Si peu de temps avant la dernière heure
Se damner pour quelques instants de bonheur 
A cette question qui me poursuit,
Une réponse tu m'as promis
En quoi puis-je placer ma fierté,
En explorant mon passé ?
Mes actes ont servi quel dessein ? 
A quelle loi m'a soumis mon destin ?
Qu'ai-je donc accompli ?
A quoi rime tout ceci ?


(L'arbre)

Vivre...
Tu as vécu, tout simplement...
Le regrettes-tu ?


Le vieil homme promena ses prunelles dans la vallée,
Et avisa trois jeunes enfants se poursuivant, 
S'émerveillant en poussant des cris de joie
Au milieu des oisillons apprenant à voler,
Vers lui ses petits-enfants accouraient...

Avant de voir l'arbre s'immobiliser, 
Redevenant ce qu'il a toujours été,
L’homme n'eut que le temps de murmurer:
« Non... Pas un seul instant... »

Poèmes: Fonctionnalités

De Passage

Margaux Gambier

Comme l’écume des jours s’abat sur les récifs du temps
Comme l’ivresse des remords d’une vieillesse usée
Comme les erreurs d’une jeunesse qui débute
Comme les larmes de sang qui creusent les joues
Comme les rires innocents qui protègent des coups
Comme les étoiles déchues filant dans l’obscur
Comme l’envol gracile de l’oiseau dans l’azur
Comme la fleur s’épanouit dans l’été et flétrit dans l’hiver
Comme les lourds soupirs qui confient les regrets d’hier
Le temps n’est que fumée insaisissable,
Egrainant nos vies dans une tempête de sable,
Luttant dans un monde où tout est de passage,
Notre amour courant sur les pages,
Nos cœurs serrés dans l’obscurité qui menace,
Des âmes de lumière qui s’embrassent.
Souris moi encore, et regarde autour de toi,
La pluie cesse, l’aiguille se fige sur les jours heureux
Dans ce monde que vous avons dessiné par jeu,
Comme une seconde éternelle qui croît.
De passage dans un monde de beauté,
Où l’amour, évince l’oubli,
Sur les stèles de nos âmes, est gravé,
Une ode à la vie,
Et ce, à jamais…

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Poèmes: À propos
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Route de campagne

Margaux Gambier


Chemin de terre,
Sillonnant bois et forêts,
Route de bruyère,
Et de coquelicots percée.

Les rayons timides de l'aube,
Réchauffent les grands arbres assoupis,
Revêtant lentement leur verte robe.
Les ruisseaux de sève où coule la vie,
Retiennent quelques lambeaux de brume en fuite,
Le long du ruban anthracite.

Route des champs arpentée,
Les papillons graciles s'envolent dans la rosée,
Les boutons d'or ouvrent leur corolle pour se saluer,
Les graines de pissenlit éparpillent les rêves murmurés.

Terre des oiseaux qui m'a vu grandir,
Route des champs, je ne peux te mentir,
Le jour venu il me faudra te quitter,
Suivant le chemin des rêves incertains,
Dans la jungle d'asphalte si tu me vois égarée,
Aide moi à retrouver mon chemin,
Terre de mes ancêtres, guide moi vers les miens.

Poèmes: À propos

Petits poèmes pressés

Margaux-G

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-Le Bonheur-

Le brin d'herbe regarde l'étoile qui luit,
En rêvant d'être haut dans le ciel,
Pour éclairer les cœurs assombris,
Et veiller sur les rêves immortels.


L'étoile contemple le brin d'herbe au loin,
En rêvant de courir entre les racines des pins,
Sentir bruisser la vie, ployer sous la caresse du vent,
Et entendre le rire des enfants.


L'enfant, pieds nus dans l'herbe fraîche,
Le nez dans les étoiles,
De ses rêves, repeint la toile,
Où l'encre du bonheur sèche.

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-Ensemble-

Si tu te sens esseulé,
Dans un monde de mirages,
Incompris, étouffé, dans un carcan sans âge,
Léve la tête vers la voûte étoilée.


Bien que je ne te connaisse pas,
Je regarde le même ciel que toi...

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- Automne -

Tombe la pluie sur les jours gris,
À l'aube d'un hiver qui rassemble,
Tombent les feuilles et les arbres tremblent,
Sur le lit coloré où bruisse la vie.


Dans ces bois où le temps se suspend,
A travers la brume des souvenirs d'antan,
Offrons à l'automne qui se voit rougir,
Nos plus beaux éclats de rire,
Qu'aucun ciel gris ne puisse ternir.

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- Miracle -


Tu ne crois pas aux miracles...

Tu évolues sur une petite boule ronde,
Que tu appelles ton monde,
Chaque journée t'accueille de ses doux rayons,
Le chant du vent murmure ton nom,
Repris par la mélodie des vagues,
Que chaque nuit la lune nargue,
Tu vois l'oiseau qui s'envole,
La fourmi qui joue son rôle,
La fine pluie qui colore le ciel,
De teintes irréelles...

Et tu ne crois toujours pas aux miracles ?

Poèmes: Projets

Poésie des soirs d'hiver

Pour brûler nos vieux démons

Le poète qui pleure

Margaux-G

Il est penché sur son pupitre,
La lune l'éclaire à travers la vitre,
Sa plume gratte le papier,
Qui s'imbibe de ses larmes salées.


À chaque mot qu'il écrit,
Chaque fragment de vie,
C'est sa douleur qu'il offre au monde,
Dispersant ses humeurs vagabondes.


Il cherche dans sa souffrance la plus intime,
L'éclat de lumière le plus infime,
Il le sublime de mille mots flamboyants,
Pour vous en faire présent.


La beauté du sonnet s'inscrit dans vos cœurs,
Vous songez à ce poète, à sa clameur,
Un cri d'espoir dans la douleur,
Sans peut être imaginer,
Que vous écrire lui a pansé ses plaies.


Ces pleurs ce sont taries,
Dans un souffle de vie,
Vos cœurs en diapason,
Guéris par ses vers,
Battent à l'unisson,
Dans un monde de travers.


Le poète à cessé de pleurer,
Il a guéri votre âme et la sienne,
Et rit de contempler,
Ce que l'art peu forger dans la peine.

​

Lettre à l'espoir

Margaux-G

Espérance, mon amie,
Toi qui habite chacun de mes gènes malades depuis l'aube,
Toi qui a murmuré en mon âme si souvent,
Depuis toujours, tu fus notre plus précieuse alliée.


Nous avons relevé ensemble les plus grands défis,
Armés de cette solidarité que tu as su en nous éveiller,
Unis à travers l'espace et le temps par ce même songe.


Tant de chemin parcouru en ton nom,
Aujourd'hui plus que jamais, je veux rêver.
Vas, vogue par monts et par vents,
Saisit le cœur de tous les hommes,
Rappelle leurs qui ils sont et ce à quoi ils aspirent.


Montre leurs que l'adversité n'est pas la condamnation d'un destin irrévocable,
Dis leurs que la maladie n'inhibe point le désir de vivre,
Que tu ne les as jamais abandonnés,
Cœurs tourmentés,
Corps lacérés de cicatrices,
Mais l'âme parlant toujours de toi.


Espoir de vie ou d'amour,
Espoir de paix ou de liberté,
Tu es le rêve et la clef.


Nous ne sommes que des petites étoiles isolées,
Qui n'ont qu'une fraction de temps pour briller.


Pour toutes ces petites étoiles qui ne s'allument plus,
Celles qui se battent encore contre les ténèbres,
Celles qui donnent, rien qu'un sourire,

A toutes ces étoiles que l'espoir fais étinceler,
Illuminant tous ensemble la voie lactée,
Tu représentes ce qui nous unis tous,
Toi, Espoir, la plus belle création des hommes.


Espoir, je t'en prie,
Demeure à jamais ce lien qui nous lient,
Et nous fait scintiller,
Dans l'obscurité.

La cigogne et le corbeau

Margaux-G

Tandis que j'errais dans les bois en cette belle matinée,
A travers champs et forêts,
Levant les yeux vers l'immensité,
J’aperçus dans la futaie,
Se frayant un chemin à travers l'épais feuillage,
Un tronçon de ciel illuminant les paysages,

Le vol gracieux d'une cigogne immaculé,
Rêvant d'un heureux voyage
Clamant à tous la belle nouvelle,
Gonflant les cœurs d'un espoir immortel,
Semant amour et bonté aux quatre vents,
Entraînant dans son sillage,
Le bonheur imminent.


L'âme légère et l'esprit aux réjouissances,
J'observe ces bois en proie à la renaissance,
Le soleil éclaire à nouveau cette terre déchu,
Qui semble résonner des éclats de rires de ceux qui ne sont plus,

L'obscurité revint tandis que disparaît l'oiseau,
Survint soudain en un croassement inquiétant,
Un autre messager volant,
De mauvais augures à présent,

De noires ailes dessinant dans le ciel un funeste ballet, 
Les plumes de jais annonçant la fin, 
En un soupir, un être sans est allé, 
Au même moment que la venue d'un autre survint,
Espoir et douleur se mêlant dans le firmament,

Tandis que corbeau et cigogne tournoient lentement,
Une vie s'achève, une nouvelle s'annonce.

​

Ainsi est notre existence,
Nous scrutons le ciel, désireux d'apercevoir les blanches cigognes d'été, 
Saisissant le bonheur qu'elles nous lancent,
Avant que ne viennent le corbeau nappé d'obscurité,
Nous emmenant vers un voyage en partance,
Annonciateur de la fin du temps impartie,
Celui-là même qui nous est mystérieusement alloué,
Pour faire toute la différence.

​

Il est bien futile de vivre dans la peur du corbeau,
Et la tristesse m'accable lorsque je songe à ceux qui n'observent jamais le ciel,
Le bonheur est là, cependant ils ne le voient pas,
Comptant les ombres qu'ils considèrent comme essentielles,
Aveugles aux cigognes de la vie, aux aigles de la sagesse, aux colombes de la quiétude,
Et lorsque passe le dernier oiseau noir,
Il ne leurs reste que regrets et désespoir.


Ce matin, une cigogne et un corbeau sont passés,
Comme s'il y avait un équilibre à respecter,
Et mon cœur oscille entre allégresse et tristesse,
Pauvre humain tourmenté,
Soumis aux affres des passions contraires,
Qui ignore tous des règles anciennes,
Qui régissent notre univers.

Espace-temps

Margaux-G

Les longs couloirs résonnent encore de nos rires,
Je traîne, je ne suis pas pressée de partir,
Nous avons lié nos vies trois années durant,
Une petite éternité, une porte dans l'espace temps.

Nos sourires se veulent rassurants,
Nous savons pourtant que tout sera différent,
Nous nous sommes quittés sans cérémonie,
Désinvoltes et sereins,
Comme si nous allions nous revoir demain,
Mes larmes m'auraient elles trahie ?

Le temps a changé les règles du jeu,
Les destins s'éloignent sur leurs chemins sinueux,
Guidés par nos souvenirs flamboyants.

Sur les ponts de verre étincelant,
Nous soumettrons l'espace-temps,
Pour qu'à jamais les liens qui nous lient deumeurent,
Dans ce petit instant d'éternité,
La mémoire est l'écrin, le coeur est la clef,
Où le temps capricieux se meure,
Se heurtant sur les rivages de notre amitié,
Comme s'épuisent les vagues sur les rochers.

Poèmes: Articles

Sanctuaire

Margaux-G

japan-1778543_1920.jpg

La nuit et son chuchotement silencieux,

La sève hantant les pins dont le parfum enivre,

Puis le soleil illumine, tout semble revivre,

Loin de rumeurs, tracas et destin venimeux.


Insouciant, le fleuve poursuit sa route, heureux,

Maux et chimères rejetés sur la rive,

Je contemple l'envol joyeux de la grive,

Lambeaux de brumes, misères et tours odieux...


Le pâle halo de l'astre formant les ombres,

La vie gagnant même les coins les plus sombres,

Mon domaine, cette forêt que j'imagine...


Ce qu'il y a de plus beau enfouie en nos cœurs,

Assister aux miracles que la vie dessine,

Monde perdu, inspiration du rêveur...

Poèmes: Fonctionnalités

Notre dame

Margaux-G

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Cœur de l'ancien peuple, étendard des enfants de l'été,
Je portais dans ma charpente la voix des divinités,
Les grands poètes du monde m'ont offert leurs mots,
On a vanté ma beauté dans la prose d'Hugo,
Ombre rassurante surplombant les eaux,
Demeure intemporelle de Quasimodo,
Si épris de la belle Esméralda,
Berceau d'une fable antique qui suscita tant d'émoi.

​

Dame sans âge, protectrice des âmes,
Même consumée par les flammes,
Je suis et je resterai votre Dame.

J'ai siégé impuissante entre deux guerres,
Témoin silencieuse des grandes idées révolutionnaires,
Admiration et prières,
Venaient à toute heure flatter mes flancs de pierre.

​

J'ai accueilli en mon chœur,
Des êtres de toutes les couleurs,
Venus d'ici ou d'ailleurs,
Admirateurs ou croyants avec ferveur,
J'ai entendu de mon parvis les plus beaux chants d'espoir,
J'ai illuminé mes vitraux pour rendre la nuit moins noire,
J'ai élevé ma flèche vers les cieux,
Pour vous rapprocher d'eux.

​

Aujourd'hui je brûle et personne n'y peut rien,
Paris crie son désespoir sous les flammes qui me tuent,
Je me relèverai de mes cendres un beau matin,
Blessée mais non vaincue.

​

Par l'aube d'un ciel meurtri,
Posée sur un tapis de cendres rougies,
Mes gargouilles envolées sont venues m'assurer,
Que je ne quitterai jamais le cœur des français.

Poèmes: Fonctionnalités

La promesse du chat

Margaux-G

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On me dit froid et distant,
Sans me connaître vraiment,
Si certains j'effraie,
Ce n'est pas de mon souhait,
On me dit parfois menteur,
Mais en fait de mystère, je n'ai aucun secret,
Pour ceux qui m'ouvrent leur cœur.

​

Je ne veux ni dieu, ni maître,
Seulement famille et ami,
Je te promets de t'aimer de tout mon être,
Si tu me laisses entrer dans ta vie.

Je t'enseignerai l'art de la méditation,
De ma ronronnante chanson,
J'apporterai de la joie dans ton foyer,
Et la sérénité des soirs d'été.

​

Je t'amuserai de mes facéties,
Pour que jamais tu ne t'ennuie,
Les soirs d'hiver tout contre toi lové,
J'apaiserai tes tourments au coin de la cheminée.


Tu seras mon humain,
Et je serai ton félin,
Deux cœurs sur un même chemin,
Grand penseur, esprit libre de venir et d'aller,
Je n'ai qu'une demande à t'adresser,
Sans concession, offres moi ton amour,
Et je te promets de t'aimer en retour.

Poèmes: Fonctionnalités

Poésies d'antan

Quelques mots d'enfant

Vérité ou mensonge

Margaux-G

Vérité ou mensonge ?

J’y songe


Est il dans le faux ou dans le vrai ?

Personne n’est parfait.


Et si le coupable disait vrai ?

Il faut le relâcher !


Tout le monde est assis là,

Devant lui plein de tracas.

« Ce n’est pas vrai, ce n’est pas moi Â».

« N’importe quoi !».

Oui mais…..

Si c’était la vérité ?


Au final ils ne trouveront pas.

Et moi, je ne comprends pas.

Il est sorti avec un sourire en or,

Peut-être un criminel de plus dehors.

Et si nous avions fauté ?

Comment faire pour le retrouver ?

Nul ne le sait,

A présent, il va se méfier.


Vérité ou mensonge ?

J’y songe !

Je n’y comprends rien !

Alors, je vais abandonner mes vers et mes quatrains,

Car, même les grands sages ne peuvent discerner,

Toute la vérité.

Maman

Margaux-G

Elle m'a donné le jour,

Ma élevée avec amour,

Elle a livré une lutte sans merci contre la maladie,

Pour que je puisse avoir une vie.


Elle seule sait me redonner le sourire,

Lorsque la vie me fait souffrir,

Elle m'a tout appris et ma élevée,

Malgré les difficultés.


A ses côtés, je peux tout supporter...

La peur, la douleur, les regards pesants....

Elle oeuvre chaque jour dans le plus difficile des métiers

Je parle bien sûr de celui de maman.


Elle est ma lumière dans l'obscurité,

Mon bouclier contre les épées,

Mon courage face aux dangers,

Ma force devant les obstacles à endurer.


Elle fait ce dur labeur depuis treize ans

En guise de merci je lui offre ces vers,

Car c'est la plus formidable des mères...

C'est ma maman, que j'aime tant.

La rose d'hiver

Margaux-G

J'ai vu une rose, ce matin,

Elle se tenait seule dans le jardin.


Le vent, le gel, la pluie,

Avait malmené ses pétales flétries.


La tige courbée sous le dur hiver,

Luttant pour ne pas toucher terre.


Le rouge éclatant qui l'ornait, autrefois,

Avait perdu sa vive couleur sous le froid.


Le vent l'a malmenée,

Mais jamais sa tige ne ployait.


Autour d'elle, rien que l'adversitée,

Ces soeurs l'avaient abandonée.


A l'abri, attendant la nouvelle année,

Elles se ponponnnent soigneusement.


Peignant leurs pétales de milles couleurs,

Afin de gagné tous les coeurs,

Sous le soleil d'été.


Ma rose n'avait rien de jolie,

Elle vaut pourtant toutes les roses de ce pays.


Ne cédant point à la mort,

S'accrochant à la vie,

Avec courage et défi.


Elle veut vivre noel, un si bel esprit,

Emplissant nos coeur de chaleur,

Le faisant éclater de bonheur.


Et lorsqu'elle sent le froid et ces crocs mordants,

Lorsqu'elle sent la quitter ces forces d'antans,

Lorsque de sa voix suave lui souffle le vent:

"Tu ne peux pas..."


Guidée par la lune au coeur de la nuit,

Elle se reléve fièrement et dit:

"Si... Je peux..."


Cette histoire en dit long, mesdames et messieurs,

Sur la vie, la vonlontée et les voeux...

Mais où va le monde ?

Margaux-G

Ah mais où va le monde ?

Quelle triste ronde !


Des meurtres, cambriolages et des fous

Il y en a malheureusement beaucoup.

Dans les journaux télévisés

Beaucoup de mauvaises nouvelles à annoncer.


Ah mais où va le monde ?

Quelle triste ronde !


Les ressources de la terre sont presque épuisées

Mais on continue à la piller

La nature, loin de la respecter

Nous a pourtant tout donné !


Ah mais où va le monde ?

Quelle triste ronde !


On invente stupidement des lois

Mais jamais rien de concret

Beaucoup font semblant d’œuvrer

Se cachant derrière de jolis mots dorés !


Ah mais où va le monde ?

Quelle triste ronde !


L’enfant que je suis ne comprend pas

Et me demande pourquoi ?

Du fond de mon lit, le soir venu

Mes pensées de pénombre revêtues :


Ah mais où va le monde ?

Quelle triste ronde !

Symphonie de l'espoir

Margaux-G

Errant seul dans nuit sombre,

Le poids des malheurs t'accablent,

La solitude t'accompagne,

Reste tes pensés mélancoliques et ton ombre.


Un son résonne dans la nuit,

Tu tends l'oreille, regardes le ciel,

Il n'y rien hormis cette mélodie,

Cette musique irréelle.


Entends ce tambour qui résonne dans l’obscurité,

Ferme tes yeux au son des synthés,

Dans ta poitrine, ton cœur s’emballe,

Au rythmes des cymbales,


Le piano résonne tel une flamme dans le noir,

Tu marches au rythme des guitares,

Tu te mets à danser dans la fraîcheur du soir,

Une porte s'est ouverte, celle de l'espoir.


Lentement, la musique s'est estompée,

Le silence s'est de nouveau installé,

Rendant à la nuit le calme et le secret,

Le froid revient, tu es pétrifié.


Tu regardes les cieux,

Une étoile luit,

Se dessine alors un sourire malicieux

La magie de la vie...

Poèmes: Articles
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Elle

Margaux-G

​

Mon tout premier poème, écrit à l'âge de 8 ans 

​

Adaptée en chanson en 2010 grâce au rappeur LERDESS

Sournoise, Elle m’a attaquée

Alors que je n’étais pas encore née.


Elle a voulu m’affaiblir

Mais Elle m’a aidée à me construire.


Elle a détruit mes muscles mais n’aura jamais mon esprit

Ça c’est moi qui vous le dis !



Le regard des autres qu’Elle provoquait

A été le plus dur à supporter.


Elle me fait endurer l’hôpital et la kiné

Impitoyable Elle m’a beaucoup fait pleurer.



Cruelle, me jetant un sort,

Elle me prive de sport.


Mais Elle n’a pas totalement gagné

Car maintenant je sais nager.



Elle m’a empêchée de respirer, de manger

Et de marcher pendant de longues années.


Je sais que j’y arriverai,

Un jour je m’en débarrasserai.



Finalement je la plains,

Car de l’amour et du soutien Elle n’en connaît rien.


Elle est bien seule à vouloir m’attaquer

Mais moi, toute ma famille est à mes côtés.



Grâce au téléthon,

Un jour nous la vaincrons !


En attendant, cette fête qui a lieu tous les ans

Me la fait oublier pendant un instant.



Elle qui croyait me faire souffrir

Nous permet de nous réunir.

Elle croyait m’isoler, elle nous fait nous rencontrer

Des artistes, des bons moments à partager,

Du rêve à emporter.



Vous l'avez compris!

Elle, c'est ma maladie!



Je dédie ce poème à ceux qui,

Comme moi sont victimes d’une myopathie.

Et je vous jure que main dans la main,

Sans rester dans son coin !

Petit à petit,

Nous la vaincrons cette maladie !


Poèmes: Bienvenue
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